Qui n'a pas entendu parler "des malheurs" de la compagne du Président de la République ....! Voici un texte que je trouve drole et qui est écris par le journaliste Olivier Ravanello vous le trouverez en entier ici .
http://fr.news.yahoo.com/blogs/ravanello/premiere-dame-c-est-a-cause-des-rois-150132551.html
Il traite du statu des "premières dames de France "ou de celles qui voudraient se faire appeler ainsi . Je lui laisse la parole :
"Les Américains sont comme nous. Leur Première dame est un sujet. Que fait-elle ? Qui paye son activité ? A-t-elle un rôle politique ? Si aux États-Unis un modus vivendi s’est installé depuis 40 ans, il n’en reste pas moins vrai que le problème a trainé longtemps. C’est parce qu’elles ont été des républiques cernées par des monarchies que la France et les USA sont embarrassées !
Ne cherchez pas. C’est à cause des rois, des monarchies et de la diplomatie que le statut de Valérie Trierweiler reste aujourd’hui encore un problème.
Lorsque Adolphe Thiers devient président de la République en 1871 et qu’Elise Thiers, son épouse, devient la "Présidente", comme on l’appelle à l’époque, la République française est cernée par les monarchies.
Il faut recevoir à l’Elysée avec faste pour ne pas passer pour des ploucs
En Grande-Bretagne, en Allemagne, en Russie, en Autriche-Hongrie, en Suède, dans la toute jeune Italie ou encore en Turquie, il n’y a que rois, empereurs ou sultans. Quand le président de la République française se déplace à Londres, à Berlin, à Vienne, à Moscou ou à Istanbul, il est reçu dans des cours où l’étiquette est très stricte. Des cours où la reine tient son rang et sait ce qu’il convient de faire, ne pas faire, dire ou ne pas dire. Ainsi va le monde à cette époque.
La France, grande puissance mondiale, est une république sans étiquette. Pas question pour autant d’apparaitre comme un pays de gueux qui ont coupé la tête des rois (souvent des cousins de ceux avec qui il faut parler !) et qui ne savent pas se tenir. La grandeur du pays est en jeu ! Dans les réunions internationales, pas question de s’en laisser imposer par les grands airs des Windsor ou des Hohenzollern ! La Première dame française se doit d’être à la hauteur et d’avoir de quoi raconter à son homologue la reine !
Du coup, les présidentes vont faire du mimétisme. À l’époque, les associations caritatives pour les pauvres, les orphelins, les mutilés de guerre (le social quoi), c’est encore l’apanage des reines. Et bien les présidentes font s’y mettre. Il faut recevoir à l’Elysée avec faste pour ne pas apparaitre pour des ploucs ! Mme Mac-Mahon commandera un service en vermeil, d’autres feront des travaux de rénovation en abattant par exemple la verrière qui empiétait sur la cour. Et surtout, les présidentes vont veiller à leur toilette pour ne pas faire tâche aux côtés des reines et princesses.
Madame Coty était surnommée "la dame des tas" ou "Madame sans gaine"
Car la presse guette. Là encore, internet, les réseaux sociaux et la presse people n’ont rien inventé. La chronique, à l’époque, est impitoyable, les caricatures sont terribles et on ne pardonne rien à la Présidente. Surtout pas d’être moins bien fagotée que les autres ! On raille la maladresse de Mme Grévy qui dit à son mari : "Jules, raccompagnez donc Monsieur à la porte ", Monsieur étant le prince de Galles, le futur Edouard VII. On brocarde la radinerie de Mme Fallières qui n’organise de diner à l’Elysée que les vendredis, pour servir du poisson plutôt que de la viande parce que c’est moins cher ! Ou qui revend les fruits offerts à l’Elysée par les jardins du Luxembourg ! Certaines posent pour des photos. Pas dans Paris Match mais dans l’Illustration, journal à très grand tirage. On suit les aventures galantes des présidents. Félix Faure qui meurt sur un divan de l’Elysée dans les bras d’une de ses nombreuses maîtresses restera le plus célèbre. Sans parler de Mr Thiers, qui avait comme maitresse la mère ET la sœur de son épouse, ce qui lui vaudra le surnom de Monsieur trois tiers !
Car la presse est sans pitié. D’une brutalité inouïe pour aujourd’hui. Dans les années 50 encore, madame Coty, qui avait quelques rondeurs, était surnommée "la dame des tas" ou "Madame sans gaine". De quoi faire passer les paparazzis de Closer pour des gentlemans ".
J'ai trouvé ce genre de lecture amusante ; nous avons donc un éclairage sur un temps pas si lointain où il ne faisait pas bon se trouver aux premières loges. Je pense que tout comme aujourd'hui il devait y avoir quand même quelques "compassassions" .
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